Encore une journée à être cette personne incapable de tenir son rôle. Il était difficile de rassurer Peter ces derniers temps, avec tout ce qu’il lui était tombé dessus avec ses collègues. Il était impossible de dire que le Peter Parker souriant et enjoué que l’on connaissait tous était de la partie. Mais il n’avait pas vraiment de raisons de se plaindre, car, il était avec Mary Jane. Ces deux là on en connut des péripéties dans leur vie de couple, et ce tournant aurait du être quelque chose de bon pour eux. Après avoir quitté la ville où tout un tas d’horribles choses leur été arrivés, l’araignée aurait voulue que tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais il avait été bien trop naïf de croire que tout ceci allait se passer comme il l’aurait voulu. Car avec toute l’expérience qu’il a pu acquérir, Spider-Man est le premier à savoir qu’une vie de super-héros ne se résume pas à changer de ville pour changer du tout au tout. Mais le fait de se mettre en danger ne le dérangeait pas en somme, ce qui lui posait un plus gros problème, c’était d’avoir naïvement conduit sa bien aimée dans toute cette histoire. Et c’est ainsi, dans cette chambre d’hôtel sous louée que nous pouvons retrouver les deux amis et amours, dans ce lit de fortune, car l’Etat ayant décrété trouver un logement aux super-héros, n’a pas eu en tête de tous les loger dans des bâtiments hors de prix. Quoi qu’en y repensant, certaines personnes comme Tony Stark (si ce n’est le seul) avaient réussis à se trouver une résidence qui allait leur convenir à la perfection. Mais cela était égal à Peter, il était avec elle, et c’était le principal. Les journées passaient plus vite quand il pouvait être au contact de Mary Jane, car c’était dans ses bras et ses paroles qu’il trouvait le moyen de se réconforter de tout ce qu’il pouvait endurer. Il avait l’habitude de jouer le Caliméro quand ça n’allait pas, mais c’était de façon réfléchie, et la plupart du temps pour continuer de jouer dans son rôle de Spider-Man abusif et fatiguant au possible avec ses adversaires. Mais on dirait que le jeu a laissé place à de la peine, et qu’il était bien plus atteint que ce qu’il avait pu imaginer. Encore une matinée où l’araignée passa la plupart de son temps devant la vitre de leur chambre d’hôtel, essayant de réfléchir à toute cette situation de ne pas se laisser abattre comme il le faisait depuis quelques jours. Mais c’était évident, il était à côté de la plaque, et il ne servait à pas grand-chose. Cela ne servait à rien de broyer du noir de cette façon, car il avait un entourage vraiment exceptionnel, et il savait qu’il pouvait compter sur la présence de sa petite amie pour l’aider à oublier ses tracas. Et une sortie en ville était probablement la meilleure chose que Mary Jane avait trouvée pour essayer de lui faire changer les idées. Ce qu’il jugea être une bonne idée, c’était déjà beaucoup mieux que de rester ici à attendre que la nuit pointe le bout de son nez. Avant de quitter leur chambre d’hôtel, Peter s’arrêta devant sa cher et tendre afin de la prendre dans ses bras. Il n’était pas le meilleur petit ami qu’une fille pouvait espérer, et il avait beaucoup de mal à exprimer ses sentiments. Mais, il savait être reconnaissant quand il le fallait. Et ce ne serait pas la dernière fois qu’il la remercierait pour quelque chose qu’elle fait pour lui. Cette fille était vraiment extraordinaire, et elle méritait beaucoup plus que ce qu’elle avait en ce moment. Un homme débordé par ses responsabilités. Peter se demandait bien ce que pouvait penser son oncle de lui dans cet état, cet homme qui avait une force bien plus importante que lui. Surtout dans ces moments là.

Marchant silencieusement dans le parc, les deux amoureux étaient mains dans la main, Peter appréciait ce moment qu’il passait en la compagnie de sa compagne. Loin de cette guerre qui a débuté suite à l’attentat causé aux super-héros. Le ciel était orangé, alors que la nuit était en train de tomber. Il y avait encore du monde dans le parc, et cette légère brise rappelait que sur cette terre il y avait énormément de choses à faire au lieu de se laisser avoir par le temps et les inconvénients du quotidien. Peter aurait aimé trouver les mots pour M-J afin de ne pas la laisser seule plus longtemps. Mais il se fit prendre de court avant de se faire enlacer par la jeune rouquine. A l’entente de ces mots, Peter échappa un sourire alors qu’il avait la tête derrière les épaules de celle qu’il aimait. Elle n’avait pas tort. En plus de cela, l’araignée comprit qu’elle se faisait vraiment du souci pour lui, et qu’elle avait la crainte que cette attaque ait coûté la vie à Spider-Man. Dans un sens, elle avait raison de préciser qu’il était encore en vie aujourd’hui. Une fois l’étreinte relâchée, Peter en profita pour déposer un tendre baiser sur le coin de la lèvre de Mary Jane, afin de lui montrer sa façon d’être reconnaissant. Alors que la lune était maintenant visible et qu’elle commençait déjà a éclairée les endroits les plus sombres du parc, la question que sa petite amie venait de lui poser allait être pour lui une bonne façon de pouvoir se rattraper de son comportement. « Avec tout ce que tu fais pour moi, qu’est-ce que toi tu aimerais faire ? Je te dois bien ça après t’être aussi bien occupée de moi. Tu m’as fais ouvrir les yeux M-J, et j’ai envie de te faire plaisir. Alors dis-moi ce qu’il te passe par la tête. » Il avait retrouvé le sourire, et c’était le principal. Maintenant, il allait pouvoir mieux se consacrer à sa vie de couple.